Bâtir le monde de demain : trois priorités pour le monde associatif

Bâtir le monde de demain : trois priorités pour le monde associatif

En ce jour de déconfinement (partiel), qu’avons-nous appris à titre individuel et collectif de cette crise ? C’est une question que chacun devrait se poser. Quelles perspectives pour le monde associatif ? Dans tous les pays, le monde associatif est confronté à une demande croissante d’accompagnements et de services du fait de la dégradation de la situation économique et sociale. Situation difficile à gérer alors que les associations ont dû revoir leurs modes d’interventions tout en étant confrontées, pour beaucoup d’entre-elles, à d’importantes difficultés financières.

Aux Etats-Unis, une enquête récente du cabinet LaPiana consulting dressait une situation des associations proche de celles des associations françaises. Parmi les associations interrogées :
– 93% ont dû adapter leur mode d’intervention
– 70% anticipaient une baisse de leurs revenus (dont un quart entre 50 et 100%)

30% des associations prévoyaient une forte hausse de leurs ressources financières grâce aux campagnes de dons menées pendant la crise sanitaire. En France également, on assiste à une hausse significative des dons en ligne.

Dans un article récent du Stanford Social Innovtion Review – « Three Things Nonprofits Should Prioritize in the Wake of COVID-19 » – Any Celep, Megan Coolidge et Lori Bartczak formulent trois recommandations aux dirigeants d’associations :
1- Evaluer la situation actuelle
Quel est le niveau de dépenses ? Quelles sont les sources de financement ? Bien identifier les dépendances vis-à-vis de sources de revenus et/ou de grands donateurs.
2- Etablir des scénarios financiers
Personne ne connait les évolutions à venir. Il est indispensable d’établir des scénarios haut et bas d’évolution. Des scénarios très utiles pour mener à bien …
3- Communiquer honnêtement avec ses donateurs et l’ensemble des parties prenantes (salariés, financeurs publics, donateurs, bénévoles, prestataires…)
Un dialogue ouvert et honnête. Pour évoquer la situation de l’association et ses éventuelles difficultés mais surtout pour évoquer les évolutions nécessaires et les enseignement tirés de la crise. Un bilan en évolution, indispensable à établir.

L’article mentionne également les qualités organisationnelles indispensables à une bonne capacité d’adaptation du monde associatif au changement. J’ai pu constater trop souvent que beaucoup de projets échouaient au sein des organisations caritatives du fait de récurent problèmes organisationnels.
Les auteurs ont repéré quatre qualités clés pour une organisation capable de s’adapter :
– une gouvernance réactive exerçant un vrai leadership pour prendre des décisions rapides. Ce leadership – pour être efficace et humain – doit s’appuyer sur une volonté de transparence et de dialogue avec l’équipe administrative
une capacité d’adaptation en concevant une VISION claire de l’action de l’association mais aussi une capacité de conception et de test de nouvelles approches pour s’adapter aux besoins des bénéficiaires
une capacité à collaborer et à développer des partenariats avec d’autres organisations publiques ou privées pour développer de nouveaux projets en élargissant le champ de compétences de l’association
une capacité de maîtrise des technologies. L’utilisation des TIC a été cruciale dans la capacité de beaucoup d’associations à rester en lien avec leurs bénéficiaires et leur réseau de bénévoles. Le monde associatif doit maintenant intégrer les TIC comme un support de plus en plus important dans la mise en oeuvre de leur stratégie d’actions.

Et vous, amis lecteurs, quelle est votre expérience dans ce domaine ?
Comment avez-vous vécu cette crise et quels enseignements en avez-vous tirés ?
Le débat est ouvert.

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4 faits importants à comprendre pour engager une collecte de fonds

4 faits importants à comprendre pour engager une collecte de fonds

Imaginons que votre association ait décidé de s’engager dans une démarche de collecte de fonds privés. Votre C.A. doit comprendre 4 éléments clé d’une démarche réussie de Furndraising:

1- C’est une démarche stratégique et une démarche stratégique globale qui doit réinterroger les fondamentaux de votre association. La stratégie de collecte doit être au coeur de la stratégie et du fonctionnement de votre organisation

2- Le Fundraising n’est pas une question d’argent. C’est le développement d’une relation riche et partenariats à long terme avec vos donateurs

3- Les donateurs privés ne sont pas des substituts de financeurs publics et n’ont pas les mêmes attentes. Ils doivent devenir des partenaires, des parties prenantes associés à la vie et aux projets de votre association

4- Pour rendre heureux vos donateurs, donnez leur l’opportunité de faire quelque chose d’important pour eux. S’engager dans une cause enthousiasmante, une cause qui les touche. Mobiliser leur réseau pour des projets à fort impact.

S’engager dans une démarche de Fundraising, c’est s’engager dans une démarche de transformation à long terme. Une démarche vertueuse qui peut contribuer à l’amélioration du fonctionnement de toute l’organisation. N’hésitez pas à vous entourer pour initier ce changement.

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5 raisons au mythe de la fatigue des donateurs

5 raisons au mythe de la fatigue des donateurs

Vieille histoire, la supposée lassitude des donateurs. Dans betterfundraising.com, Steven Screen apporte un éclairage un peu différent. Il évoque cinq raisons qui alimentent cette peur de la sur sollicitation des donateurs :

1- Les plaintes de 1 ou 2 personnes comme quoi votre association solliciterait trop souvent ses donateurs.

2- La peur que les mécontents parlent au nom de tous les donateurs. Sauf que les mécontents sont souvent plus bruyants que la grande majorité satisfaite.

3- Plus fondamentalement, la gêne ressentie par certains pour demander de l’argent.

4- Souvent, les associations ne comprennent pas qu’elles peuvent communiquer beaucoup plus souvent qu’elles ne le pensent. Certaines d’entre-elles peuvent même oublier de remercier leurs donateurs après une collecte de fonds et ne pas les informer de l’avancement des projets. Péchés mortels dans la relation !

5- La fatigue des donateurs, une raison un peu trop évidente pour expliquer une campagne de collecte insatisfaisante….

La communication envers ses donateurs doit s’intégrer dans un plan de communication cohérent avec les objectifs de collecte de l’association. Un travail à mener de concert entre les responsables de la communication et du fundraising.

5 raisons de la fatigue des donateurs
Increase Your Fundraising Capacity & Raise More Money With Better Fundraising
Better Fundraising exists to radically improve the fundraising capacity of small to medium-sized nonprofits. Jim Shapiro and Steven Screen are experienced expert fundraising coaches who can help you improve your direct mail, digital, major donor, or capital campaign results….
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FUNDRAISING : Crise sanitaire – crise du monde associatif

Le Mouvement associatif (https://lemouvementassociatif.org) et Recherches et Solidarités (https://recherches-solidarites.org) ont récemment engagé une étude à une vaste échelle auprès des dirigeants d’associations. « #Covid 19 : quels impacts sur votre association ? ». Ils ont obtenu plus de 16 000 réponses, preuve s’il en est que cette question est sensible pour les associations. Les résultats complets de l’étude sont disponibles en téléchargement à l’adresse suivante : https://recherches-solidarites.org/2020/04/09/enquete-covid-les-resultats/.

Les grands enseignements de cette enquête : le monde associatif en difficulté

Trois focus de cette étude m’ont semblé particulièrement significatifs.

Premier focus, plus de 80% des associations ont réussi à garder des relations avec leurs bénévoles et leurs adhérents.

Au rang des principales motivations :
– garder le contact avec le réseau de bénévoles
– prendre des nouvelles des adhérents
– proposer des animations et des activités à distance
– relayer les messages officiels

Une association sur deux se dit disposée à mobiliser ses adhérents et ses bénévoles dans une démarche civique sous réserve d’une bonne protection des équipes.

Ce constat ne doit pas masquer la réduction très significative de la présence effective des associations sur le terrain.

Deuxième focus, les associations ont largement réduit leurs activités.

• 65 % des associations ont mis en sommeil leurs activités
• 23% des associations ont conservé une activité très réduite (pour près de 3 associations sur 4 la diminution des activités a été estimée à plus de 80% du niveau antérieur à la crise sanitaire)

Troisième focus, l’impact de la crise sanitaire sur les finances des associations.

• 55% des associations prévoient dès maintenant des pertes financières significatives (baisse des subventions, suppression de certains revenus d’activité, diminution des aides privées…)
• 40% des associations interrogées ont une visibilité financière inférieure à six mois.
• Seulement 7% des associations interrogées ont recouru aux mesures gouvernementales ou proposées par les collectivités territoriales.

Les associations employeuses sont les plus inquiètes des conséquences de la crise actuelle sur leur situation financière. 49% d’entre-elles redoutent des pertes de revenus financiers significatives.
Elles sont deux fois plus nombreuses que les autres associations à exprimer un besoin de soutien dans le domaine financier :
– 48% pour favoriser le maintien des partenariats financiers
– 39% pour débloquer des facilités de financement de la trésorerie

Évolutions sociétales et rôle des associations

Les associations jouent un rôle de plus en plus important dans notre société (source des données chiffrées : « L’état des assos  en 12 infos», le Monde associatif – mars 2019) :

  • Économiquement, le mouvement associatif compte 1 500 000 associations dont 159 000 associations employeuses
  • Environ 1 850 000 salariés
  • C’est aussi un réseau de 22 000 000 de bénévoles partout en France et dans tous les domaines de la vie économique et sociale
  • Les associations répondent à des besoins mal couverts et prennent de plus en plus d’importance pour répondre à des besoins sociaux que ne peuvent plus palier les pouvoirs publics
  • Socialement, les associations accompagnent des populations en situation très difficiles
  • Enfin, le mouvement associatif est un secteur porteur d’innovations qui apporte des réponses nouvelles à des problèmes de société

 

Un constat largement partagé est que la crise sanitaire va changer la société en profondeur. Qu’est-ce que cette crise nous fait vivre ? Quels besoins révèlent-elles ? Et demain, comment prendre en compte les enseignements de ce que nous vivons ?

 

Le monde associatif est largement porteur d’innovations sociales et en lien étroit avec la population. Les associations peuvent être à l’origine d’un dialogue plus évident entre les entreprises et une partie de la population. Le maintien des partenariats existants avec des entreprises fragilisées est certes incertain mais les évolutions sociétales en cours peuvent aussi être à l’origine de nouveaux partenariats entre les associations, les pouvoirs publics et les entreprises.

Comment les associations peuvent-elles réagir ?

Communiquer. Et communiquer de façon authentique. Être clair quant à la situation de l’association, ses difficultés.

Dans cette période, il est évident que nous sommes tous conscients de la dégradation de la situation économique globale mais pas des difficultés propres à chaque association.

Pour les associations, c’est clairement le moment de renforcer le lien avec leur réseau, particuliers et entreprises.

C’est le moment d’engager un dialogue avec les parties prenantes de l’association : les bénévoles, les adhérents, les donateurs, les pouvoirs publics….

Comment communiquer ?

  • Être clair sur la situation de l’association et ses difficultés
  • Rappeler les actions engagées et leur impact
  • Illustrer le propos par des histoires de bénéficiaires, ce que l’action de l’association a amené comme changements dans leur vie
  • Indiquer comment l’association envisage la situation post-confinement. Quelles évolutions ? Quels besoins ?

L’objectif de cette communication est de se projeter dans l’après Covid19 en renforçant les liens avec son réseau. Il peut être aussi de demander un soutien pour passer cette période. A priori, il s’agirait plutôt d’un soutien financier mais peut être que des associations ont pu mobiliser leur réseau autour de demandes de nature différentes : mobilisation de compétences à distance, soutien pour des personnes en difficulté… L’heure est à l’innovation également dans les formes de mobilisation.

La demande de soutien financier peut prendre la forme d’un appel aux dons. La collecte de fonds ne concerne pas que les associations en première ligne sur le front de la crise sanitaire.

Il peut être intéressant par contre de faire état de l’impact de la crise actuelle sur les bénéficiaires de l’association. En particulier si l’association s’est mobilisée dans ce domaine.

Par exemple, la crise actuelle peut générer beaucoup d’angoisses pour les personnes en situation de handicap psychique. Les associations se mobilisent pour accompagner ces personnes et leur entourage. Ces associations peuvent légitimement mettre en avant leurs actions dans ce domaine pour solliciter un appui financier d’urgence auprès de leur réseau.

Un conseil, rappelez les modalités pratiques du don en privilégiant si possible le don par virement bancaire plus aisé à gérer par les temps actuels.

 

Un autre outil intéressant et relativement réactif pour les associations constitue le recours au crowdfunding. Vous pouvez choisir :

  • Des plateformes généralistes comme Ulule et KissKissBankBank pour les plus connues
  • Des plateformes spécialisées comme Tudigo orienté entrepreneuriat local et développement des territoires ; Dartagnans pour les projets culturels ou de sauvegarde du patrimoine ; Credofunding pour les projets de la communauté Chrétienne…

Des associations emblématiques comme « les petits chanteurs à la croix de bois » dont la situation financière est gravement compromise par la crise sanitaire ont recouru au crowdfunding. La campagne est encore en cours sur Credofunding qui privilégie des campagnes assez longues. Le premier palier de collecte a été atteint avec un montant mobilisé de plus de 38 000 €. L’objectif de cette campagne est de réunir 80 000 € afin de compenser les pertes financières consécutives à l’annulation des tournées prévues jusqu’à août 2020.

Pas besoin d’être aussi connu que les légendaires « Petits chanteurs » pour engager une campagne de crowdfunding.

Comme toute action de collecte de fonds, le succès d’une campagne sur une plateforme de financement participatif repose sur :

  • Une bonne préparation
  • Une mobilisation efficace de son réseau
  • Une animation dynamique pendant toute la durée de la campagne

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Conseils rédactionnels en Fundraising

5 raisons au mythe de la fatigue des donateurs

Quelles solutions aujourd’hui ? Quelles perspectives pour demain ?

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1- Les plaintes de 1 ou 2 personnes comme quoi votre association solliciterait trop souvent ses donateurs.

2- La peur que les mécontents parlent au nom de tous les donateurs. Sauf que les mécontents sont souvent plus bruyants que la grande majorité satisfaite.

3- Plus fondamentalement, la gêne ressentie par certains pour demander de l’argent.

4- Souvent, les associations ne comprennent pas qu’elles peuvent communiquer beaucoup plus souvent qu’elles ne le pensent. Certaines d’entre-elles peuvent même oublier de remercier leurs donateurs après une collecte de fonds et ne pas les informer de l’avancement des projets. Péchés mortels dans la relation !

5- La fatigue des donateurs, une raison un peu trop évidente pour expliquer une campagne de collecte insatisfaisante….

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Etude Mécénat entreprise et association

Les chiffres-clés du mécénat 2016 pour les entreprises

Le baromètre du mécénat d’entreprise en France, publié tous les deux ans par Admical, annonce pour la première fois depuis 6 ans une montée significative des chiffres du mécénat. Les entreprises mécènes sont de plus en plus nombreuses (170 000 environ) et sont plus généreuses, puisque le budget alloué à leurs actions s’élève à présent à 3,5 milliards d’euros (+25%).

« La société vient de franchir un grand pas. L’investissement croissant des entreprises dans des initiatives d’intérêt général, malgré un contexte économique déprimé, montre qu’un vrai changement sociétal est en marche. De plus en plus de patrons sont conscients du potentiel d’innovation que le mécénat représente pour l’entreprise et ses salariés : l’entreprise de demain sera engagée ou ne sera pas. » déclare François Debiesse, président d’Admical.
Les entreprises font leur révolution solidaire

Le taux de mécénat des entreprises à partir de 1 salarié progresse : les entreprises mécènes en France passent de 12 % (en 2014) à 14%. Parmi ces entreprises mécènes, on compte une large majorité de TPE (72%) et de PME (25%), mais les entreprises de plus de 250 salariés sont les plus engagées : près de la moitié d’entre elles (47%) sont désormais mécènes.

Le budget du mécénat progresse lui aussi et passe de 2,8 à 3,5 milliards d’euros, soit une augmentation de 25% en deux ans. Ce budget est porté par les ETI/GE qui représentent 60% du budget mécénat en France.

« Mécénat financier (77% des entreprises concernées), en nature (29%) ou en compétences (11%), lorsque l’entreprise met ses ressources, ses outils et son savoir-faire au profit de l’intérêt général, l’impact positif se ressent sur la société mais aussi sur l’entreprise elle-même, en particulier lorsque les salariés sont impliqués dans le mécénat : développement de nouvelles compétences, fidélisation des collaborateurs… Le mécénat pousse également l’entreprise à exercer son métier de manière plus respectueuse de son écosystème… Autant de raisons qui font du mécénat un changement durable. », ajoute François Debiesse.
Les entreprises soutiennent tous les domaines mais la proximité reste un critère décisif

Comme en 2014, le social reste le domaine le plus soutenu avec 22% du budget qui lui est consacré et 29% des entreprises choisissant de s’y engager. Deuxième sur le podium, le budget consacré à la culture (choisi par 24% des entreprises mécènes) augmente et passe de 13 à 15% du budget total. En troisième place, on retrouve l’éducation qui représente 14% du budget total alloué au mécénat. Le sport occupe toujours une place particulière : il est le domaine le plus prisé par les entreprises mécènes (48% d’entre elles, notamment les TPE) mais pour un budget plus modeste (12% du budget total du mécénat). Viennent ensuite les domaines de la santé, de l’environnement, de la solidarité internationale ou encore de la recherche.

« Le mécénat irrigue désormais tous les secteurs de l’intérêt général, ce qui est une preuve importante de sa maturité. Ce qui compte, pour l’entreprise, c’est avant tout de soutenir un projet local ou régional (81%) dans lequel elle pourra vraiment s’impliquer et apporter une aide qui fera la différence, analyse François Debiesse. Par exemple, les actions de la fondation Groupe ADP se concentrent sur les territoires d’Orly, de Roissy et du Bourget, là où connaitre le terrain social et économique fait vraiment la différence pour aider les projets ».
Le mécénat : une transformation durable de la société

Les perspectives annoncées par les entreprises sont très optimistes : 79% des mécènes pensent stabiliser ou augmenter leur budget mécénat. Le mécénat s’inscrit donc comme un changement durable qui correspond à un souhait formulé par la société civile. En effet, le baromètre mondial de la confiance[1] montre que plus de 80 % des consommateurs pensent qu’une entreprise peut être solidaire tout en poursuivant ses objectifs économiques, et plébiscitent celles qui démontrent leurs engagements. Les entreprises doivent également s’adapter aux souhaits des digitals natives, qui représenteront la moitié des actifs dans moins d’une dizaine d’années, et sont en recherche de sens dans leur vie professionnelle et d’engagement de la part de leur employeur.

« C’est pourquoi les entreprises mécènes structurent de plus en plus leurs actions, observe François Debiesse. La fondation SNCF, par exemple, est devenue récemment la fondation de toutes les entreprises du groupe et propose à chaque salarié de mener des actions auprès d’associations, afin que le mécénat irrigue véritablement la culture de toute l’entreprise. Des PME se rassemblent dans des clubs de mécènes comme Prisme, à Reims, pour dynamiser la création artistique locale et stimuler l’attractivité de leur territoire en offrant à l’espace public des œuvres originales. »

« Ces démarches exemplaires, auxquelles nous incitons les entreprises sur tout le territoire, prouvent que le mécénat est un levier majeur d’avancées vers une société harmonieuse, solidaire et équitable», conclut François Debiesse.
Culture et environnement : deux domaines plébiscités par les grandes entreprises et étudiés dans deux compléments d’enquête

Tout comme en 2014, deux enquêtes complémentaires ont été réalisées en partenariat avec les missions mécénat des ministères concernés : la première sur le mécénat culturel et la seconde sur le mécénat environnemental. Elles permettent de mieux identifier les profils et les motivations des entreprises qui soutiennent ces deux secteurs, et d’obtenir des informations plus précises sur la ventilation des budgets et des actions.

– Le mécénat culturel est en légère hausse, il attire 24% des entreprises mécènes et représente 15% du budget global du mécénat (soit environ 500 millions d’euros). Il est particulièrement prisé par les ETI/GE dont 70% soutiennent ce secteur. Parmi les actions du mécénat culturel, les entreprises favorisent largement les actions de relais et de soutien à la culture, notamment dans les secteurs de la préservation du patrimoine bâti et paysager, la musique et les musées.

– Le mécénat environnemental, est toujours impulsé et porté majoritairement par les ETI/GE qui en sont les précurseurs. Il compte pour 6% du budget mécénat, soit environ 200 millions d’euros. Les actions soutenues se situent à proximité des entreprises mécènes et portent majoritairement sur les questions de protection des espaces naturels et sur la sensibilisation des publics au développement durable. Ce mécénat se caractérise par un engagement de long terme des entreprises soucieuses de connaître l’impact de leur soutien.

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